vendredi 31 janvier 2014

Le Guerrier de l'Espace (Spacehunter adventures in a forbidden zone)

                                                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site Moviecovers.com

de Lamont Johnson. 1983. U.S.A. 1h30. Avec Peter Strauss, Molly Ringwald, Ernie Hudson, Michael Ironside, Andrea Marcovici, Beeson Carroll, Grant Hallianak, Deborah Pratt.

Sortie salles France: 7 Septembre 1983

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Lamont Johnson est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain, né le 30 Septembre 1922 à Stockton (Californie), décédé le 25 Octobre 2010 à Monterey (Californie). 1967: A Covenant with Death. 1969: Haute tension dans la ville. 1970: L'Evasion du capitaine Schlütter. 1971: Dialogue de feu. 1972: Requiem pour un espion. 1976: Viol et Châtiment. 1978: Qui a tué mon cher mari ? 1983: Le Guerrier de l'espace. 1993: La Chaîne brisée. 1996: The man next door (télé-film). 1997: Le loup et le raven (télé-film) .


Pour sauver trois jeunes femmes prisonnières dans une zone interdite de la galaxie... Un aventurier et une rebelle de l'espace affrontent une planète dont personne n'est jamais revenu !

Sorti en pleine vague du post-nuke inauguré par Mad Max, Le Guerrier de l'Espace allie space opera et western futuriste avec une fougue bonnard. Car si le postulat s'avère des plus minimalistes (un guerrier solitaire tente de sauver trois jeunes femmes des griffes du dictateur Overdog !), l'intérêt se situe plutôt au niveau des personnages que notre héros principal fréquentera durant son périple. Embarrassé d'une adolescente impertinente, le guerrier Wolff est contraint de s'allier avec cette jeune inconnue avant que son vieil ami Washington ne vienne les rejoindre. L'attrait du film provient donc en grande partie de leur rapport conflictuel où leurs chamailleries abondent avec soupçon de tendresse toujours plus affirmée. Il faut dire qu'en dehors de son physique gentiment agréable, Molly Ringwald réussit à retransmettre spontanéité et fragilité pour mettre en valeur une bohémienne entêtée dénuée d'éducation. Dans celui du chasseur solitaire, Peter Strauss détonne dans son rôle à contre-emploi de héros faussement bourru car finalement humble à prêter main forte pour ses compagnons. S'il manque parfois de vigueur dans ces élans héroïques, l'acteur réussit à faire oublier son statut de star de série TV (le Riche et le pauvre) avec une décontraction assumée. 


Défavorisé par son modeste budget, Lamont Johnson réussit pourtant à dépeindre un univers post-apo particulièrement photogénique à travers ce désert rocailleux confiné sur la planète Terra 11. Afin de renforcer son caractère dépaysant, des filtres rouges et ocres vont charger l'atmosphère solaire dénué d'urbanisation. De par ces péripéties gentiment trépidantes et ses dialogues cocasses, le réalisateur compte à nouveau sur les personnages, cette fois-ci antagonistes, pour nous amuser et relancer l'intrigue. Tant auprès des nécrophages, des monstres gloutons, de la tribu d'enfants-mutants, des amazones, ou encore des vautours du Suprême surplombant le ciel ! Pour la gamme des engins motorisés (dont un navire scellé sur rail !) et du repère de la zone interdite, on songe inévitablement à la scénographie barbare imposée par Georges Miller et tous ces ersatz Z transalpins qui auront exploité le filon. Et si l'industrie post-apo parait aujourd'hui bricolée et peut prêter à sourire, elle n'en demeure pas moins crédible à travers son aspect à la fois bariolé et rubigineux, quand bien même les maquillages délirants confectionnés sur certains acteurs (Overdog en tête avec ces pinces métalliques robotisés !) semblent tout droit hérités d'une BD de science-fiction !


Epaulé d'un score orchestral épique et de la bonhomie de ces personnages héroïques, Le Guerrier de l'Espace repose sur la simplicité de péripéties éculées et l'aspect futuriste de l'environnement aride pour nous divertir en toute modestie. Il y émane un spectacle aussi innocent qu'attachant, une série B au charme rétro que la génération 80 se replongera avec une pointe de nostalgie. 

*Bruno
15.11.11
31.01.14. 
19.11.20. 5èx



11 commentaires:

  1. Et tu l'as vu en 3D ! non je rigole ! Bon celui-ci je le télécharge c'est certain.

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  4. Il me semble qu il était sorti en 3d à l époque.

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  5. Il me semble aussi David, je suis quasi sur !

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  6. Je ne crois pas que la techno 3D existait à l'époque.

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  7. Je n'arrive pas à poster l'affiche ricaine sur les commentaires mais allez jeter un oeil sur Google car il est bien spécifié sur l'affiche que le film est sorti en 3D

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  8. Je viens de rajouter son affiche US juste au dessus du trailer...

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