lundi 30 avril 2018

MAGNUM FORCE

                                                     Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

de Ted Post. 1973. U.S.A. 2h02. Avec Clint Eastwood, Hal Holbrook, Mitch Ryan, David Soul, Tim Matheson, Kip Niven, Robert Urich.

Sortie salles France: 27 Février 1974 (Int - 13 ans). U.S: 25 Décembre 1973

FILMOGRAPHIE: Ted Post est un réalisateur, scénariste et acteur américain né le 31 mars 1918 à Brooklyn, dans l'État de New York (États-Unis), et mort le 20 août 2013 à Santa Monica, en Californie (États-Unis). 1956 : The Peacemaker. 1959 : The Legend of Tom Dooley. 1968 : Pendez-les haut et court. 1970 : Le Secret de la planète des singes. 1970 : Night Slaves (en) (TV). 1971 : Dr. Cook's Garden (TV). 1971 : Yuma (TV). 1971 : Five Desperate Women (TV). 1971 : Do Not Fold, Spindle, or Mutilate (TV). 1972 : The Bravos (TV). 1972 : Sandcastles (TV). 1973 : The Baby. 1973 : The Harrad Experiment. 1973 : Magnum Force. 1975 : L'Infirmière de la compagne casse-cou. 1978 : Le Merdier. 1978 : Le Commando des tigres noirs. 1980 : Nightkill. 1981 : Cagney et Lacey (TV). 1986 : Stagecoach (TV). 1992 : The Human Shield. 1999 : 4 Faces. 2000 : Old Pals.


Maniac Cops.
Sans atteindre le niveau du chef-d'oeuvre de Don Siegel, Magnum Force est une excellente séquelle tirant parti d'une intrigue aussi originale que solidement structurée (un quatuor de flics se transforment en justiciers meurtriers pour se venger du laxisme des tribunaux) que Clint Eastwood tente de démêler avec son traditionnel sens de provocation et ses récurrentes ripostes expéditives. Comme de coutume affublé d'un supérieur outrecuidant (l'excellent Hal Holbrook prenant plaisir à dénigrer son partenaire à chacune de leur confrontation !), il s'oppose à sa hiérarchie de manière autrement plus mesurée (faute de sa réputation peu glorieuse traitée dans le précédent volet), quand bien même Ted Post a l'idée retorse de relancer l'intrigue (à travers la piste d'un faux suspect à alpaguer) au moment où Harry pense avoir démasquer les coupables.


Outre l'impact spectaculaire de quelques séquences d'action qui interfèrent durant l'enquête (le braquage dans l'épicerie, la prise d'otage dans l'avion, la course-poursuite finale), on est surpris par la grande violence des exactions vindicatives si bien que la plupart des victimes sont assassinées à bout portant avec une froideur quasi insupportable. Alors qu'à un moment du récit un macro se débarrassera d'une de ses prostituées de la manière la plus vile lors d'une séquence hautement malsaine non explicite. L'aspect fétichiste de ces motards en cuir et lunettes noires, leur flegme faussement rassurant renforçant notamment l'aspect inquiétant (mêlé de fascination) de leur dérive meurtrière si bien que tous témoins gênants y sont également réprimés. On peut d'ailleurs prétendre que Magnum Force est sans doute le volet le plus brutal de la saga par son souci de réalisme âpre typique d'une certaine manière à la sacro-sainte époque des Seventies. Enfin à titre subsidiaire, on apprécie également la présence à contre-emploi de David Soul assez convaincant en flic véreux s'opposant à Harry de manière aimablement insidieuse.

* Bruno

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