lundi 8 mai 2017

BRIGADE DES MOEURS

                                                                      Photo empruntée sur Google, appartenant au site ebay.fr

de Max Pecas. 1985. France. 1h39. Avec Thierry de Carbonnières, Gabrielle Forest, Christian Barbier, Jean-Marc Maurel, Phify, Olivia Dutron, Brigitte Lahaie, Ticky Holgado, Jean-Pierre Bernard.

Sortie salles France: 9 Janvier 1985

FILMOGRAPHIE: Max Pécas est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma français né le 25 avril 1925 à Lyon et mort le 10 février 2003 à Paris. 1960 : Le Cercle vicieux. 1961 : De quoi tu te mêles, Daniela ! 1962 : Douce Violence. 1962 : Une femme aux abois. 1963 : Cinq filles en furie. 1964 : La Baie du désir. 1965 : Espions à l'affût. 1966 : La Peur et l'Amour. 1968 : La Violence et l'amour. 1968 : La Nuit la plus chaude. 1970 : La Main noire. 1970 : Claude et Greta. 1971 : Je suis une nymphomane. 1973 : Je suis frigide... pourquoi ? 1974 : Club privé pour couples avertis. 1974 : Sexuellement vôtre. 1975 : Rêves pornos. 1975 : Les Mille et une perversions de Felicia. 1976 : Luxure. 1977 : Marche pas sur mes lacets. 1978 : Embraye bidasse, ça fume. 1979 : On est venu là pour s'éclater. 1980 : Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu. 1981 : Belles, blondes et bronzées. 1982 : On n'est pas sorti de l'auberge. 1983 : Les Branchés à Saint-Tropez. 1985: Brigade des mœurs. 1986 : Deux enfoirés à Saint-Tropez. 1987 : On se calme et on boit frais à Saint-Tropez.


Echec public en salles, Brigade des Moeurs est un polar d'exploitation que Max Pecas, spécialiste de comédies polissonnes, emballe avec un certain savoir-faire technique durant sa carrière déclinante. Dépourvu d'un pitch standard dénué d'intensité, de suspense et de rigueur dramatique, le réalisateur pallie sa vacuité narrative par un florilège de séquences ultra violentes et un soupçon de gore et d'érotisme qu'un flic justicier et la pègre sèment durant leurs règlements de compte. Dénué d'épaisseur psychologique, il est difficile de s'impliquer dans la vengeance expéditive de ce dernier plutôt inexpressif (sorte de sosie renfrogné de Francis Perrin) si bien que l'on éprouve peu d'empathie à son héroïsme réactionnaire et à son altruisme auprès de la gente féminine. Pour compenser l'ennui de son intrigue routinière alternant attaques et contre-attaques jusqu'au générique de fin, on peut s'amuser de retrouver quelques têtes familières imparties aux seconds-rôles (Brigitte Lahaie, Ticky Holgado et surtout l'excellent Christian Barbier), se prêtant au jeu du gendarme et du voleur avec une certaine spontanéité. Uniquement bâti sur sa surenchère aussi subversive que grand-guignolesque, Brigade des Moeurs a donc bien du mal à captiver en dépit de sa générosité homérique peu fructueuse.


Un polar franchouillard faussement impressionnant faisant office de pétard mouillé. 

Bruno Matéï

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