lundi 24 février 2014

INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT (Indiana Jones and the Temple of doom)

                                                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site seri-z.blogspot.com

de Steven Spielberg. 1984. U.S.A. 1h58. Avec Harrison Ford, Kate Capshaw, Jonathan Ke Quan, Amrish Puri, Roshan Seth, Philip Stone.

Sortie salles France: 12 Septembre 1984. 23 Mai 1984

FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis).1971: Duel , 1972: La Chose (télé-film). 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode), 1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad, 1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004: Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.


Trois ans après les Aventuriers de l'Arche perdue, Steven Spielberg nous offre une préquelle encore plus vertigineuse que son modèle, les nombreuses péripéties s'enchaînant avec une générosité sans limite. Cette fois-ci, afin de sauver une population hindou de la famine et pour libérer leurs enfants de l'esclavage, Indiana Jones doit retrouver une pierre sacrée dérobée par le tyran Mola Ram, un prêtre de magie noire. Avec l'aide d'une star du music-hall et d'un garçonnet chinois, ils se dirigent vers le palais de Pankot et sont fraîchement accueillis par un enfant maharadjah.


Véritable archétype du grand spectacle familial, Indiana Jones et le Temple Maudit joue encore plus la carte du divertissement exaltant sous le concept d'une véritable fête foraine (à l'instar de l'époustouflante poursuite en wagonnet régie sous la mine !). Si le scénario s'avère moins étoffé que son prédécesseur et dénué de surprises, l'efficacité endiablée à laquelle Steven Spielberg coordonne ses morceaux de bravoure nous laisse pantois ! Tel un gosse émerveillé devant son jouet, ce second opus reproduit nos émotions d'antan par un enchaînement de situations alarmistes (une course contre la montre pour la survie !) que nos héros doivent défier de manière toujours plus démesurée ! Qui plus est, l'univers occulte dépeint au rez-de-chaussée du palais s'avérant plus sombre pour son thème invoqué à la magie noire et au personnage du prêtre Mola Ram (l'acteur Amrish Puri insuffle une présence impressionnante dans son charisme diabolique !). D'ailleurs, le cinéaste n'hésite pas à introduire quelques séquences horrifiques inopinées, tel le célèbre arrachage de coeur commis à mains nues (le film écopa Outre-atlantique d'une interdiction aux mineurs de moins de 13 ans !). Outre la rigueur de son montage millimétré et de sa réalisation virtuose, Spielberg réussit à nouveau à exploiter les audaces d'Indy par un parfait dosage d'humour et d'action. Quand bien même la complicité amicale de nos trois héros n'est jamais avare en réparties pittoresques (le duo formé par Indy et Willie Scott fait des étincelles dans leur opinion de contradiction !). Quand à l'enfant chinois souvent stéréotypé dans ce type de spectacle, il ne s'avère ici jamais agaçant dans sa maladresse car simplement sincère par sa démarche loyale de héros en culotte courte.


Indiana Jones et le temple de la mort
Ultra jouissif et d'une générosité sans égale, Indiana Jones et le temple maudit est le modèle absolu du cinéma d'action et d'aventures. La recette idéale d'avoir su combiner avec autant d'efficacité humour et action sans que la surenchère ne viennent s'y interférer. A l'instar du charme et de l'extrême sympathie invoqués à notre trio d'héros, Indiana Jones et le temple maudit fonctionne sur le dévouement, l'intégrité et l'amour d'un cinéaste totalement à l'écoute de son public familial. 

La critique des Aventuriers de l'Arche perdue: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/les-aventuriers-de-larche-perdue.html
Indiana Jones et la Dernière croisade: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/03/indiana-jones-et-la-derniere-croisade.html
Indiana Jones et le royaume du crane de cristal: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/03/indiana-jones-et-le-royaume-du-crane-de.html

Bruno Matéï
5èx

                                       l

2 commentaires:

  1. J'étais en salle le jour de sa sortie, j'étais gamin, ce mercredi après-midi au cinoche (tous les mercredi j'étais au cinoche d'ailleurs) ressemblait aux autres mais pour ce film pourtant je me souviens exactement du moment où le film a commencé car depuis je ne suis jamais redescendu des wagonnets !
    et comme tu fais de la promotion pour M6 je vais le revoir ce soir avec autant de plaisir !

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  2. Excellent Laurent ton souvenir d'ado et ton envie de t'y replonger ! C'est l'un des rares films que j'ai été voir 2 fois de suite en salles (à 2/3 semaines d'intervalle si j'ai bonne mémoire !). Le plaisir reste intacte au bout de 5 visionnages et même renouvelée avec le support du Blu-ray !

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