lundi 29 octobre 2012

FANTOMAS

                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site kisskisskillkillarchive.com

de André Hunebelle. 1964. France. 1h40. Avec Jean Marais, Louis De Funès, Mylène Demongeot, Jacques Dynam, Robert Dalban, Marie-Hélène Arnaud, Christian Toma, Michel Duplaix, Anne-Marie Peysson.

Sortie salles France: 4 Novembre 1964

FILMOGRAPHIEAndré Hunebelle est un maître verrier et réalisateur français, né le 1er Septembre 1896 à Meudon (Hauts-de-Seine), décédé le 27 Novembre 1985 à Nice. 1948: Métier de fous. 1949: Millionnaires d'un Jour. 1949: Mission à Tanger. 1950: Méfiez vous des Blondes. 1951: Ma Femme est formidable. 1952: Massacre en dentelles. 1952: Monsieur Taxi. 1953: Les Trois Mousquetaires. 1953: Mon Mari est merveilleux. 1954: Cadet Rousselle. 1955: Treize à table. 1955: l'Impossible Monsieur Pipelet. 1956: Casino de Paris. 1956: Mannequins de Paris. 1956: Les Collégiennes. 1957: Les Femmes sont marrantes. 1958: Taxi, roulotte et Corrida. 1959: Le Bossu. 1959: Arrêtez le massacre. 1960: Le Capitan. 1961: Le Miracle des Loups. 1962: Les Mystères de Paris. 1963: Oss 117 se déchaîne. 1963: Méfiez vous Mesdames. 1964: Banco à Bangkok pour Oss 117. 1964: Fantômas. 1965: Furia à Bahia pour Oss 117. 1965: Fantômas se déchaîne. 1967:   Fantômas contre Scotland Yard. 1968: Pas de roses pour Oss 117. 1968: Sous le signe de Monte-Cristo. 1971: Joseph Balsamo. 1974: Les Quatre Charlots Mousquetaires. 1974: Les Charlots en Folie: A nous quatre Cardinal ! 1978: Ca va faire tilt.


Premier opus d'une trilogie à succès, Fantomas combine humour et action échevelée sous la houlette de l'illustre André Hunebelle. Pour l'anecdote, Bourvil était prévu à l'origine pour endosser le rôle du commissaire Juve finalement attribué à Louis De FunèsA Paris, un génie de la cambriole surnommé Fantômas se moque des médias et de la police en perpétrant sous leur nez divers larcins et braquages audacieux. Dérangé par un journaliste arrogant et un commissaire obtus, il décide de les ridiculiser en usurpant leur identité. Gros succès public dans l'hexagone (4,5 millions de spectateurs !), Fantômas est une production familiale habilement troussée dans son alliage de comédie, d'aventures et d'action trépidante. D'ailleurs, Hunebelle n'hésite pas en point d'orgue à décupler les moyens de locomotion que nos protagonistes arpentent lors d'une poursuite interminable en voiture, en train, en hélicoptère puis en moto. Autour de la complicité inopinée de Jean Marais et de Louis de Funès, cette comédie endiablée cumule humour cartoonesque et action homérique de par ses cascades rondement exécutées.


Tant auprès de son final exubérant cité plus haut, de la descente effrénée d'une voiture sans frein sur une route à virages ou encore de la poursuite sur les toits de Paris auquel Juve se retrouvera suspendu dans le vide par le crochet d'une grue. Pour ce premier volet, l'aventure extravagante s'oriente atour des relations fraternelles de Juve (De Funès) et du journaliste Fandor (Jean Marais), préalablement antinomiques dans leur relation professionnelle (croyant que Fantômas n'est qu'une invention de la police, Fandor imagine de prime abord un faux scoop pour s'en railler). Mais depuis la rancune tenace du cambrioleur masqué, nos deux compères vont être sévèrement inculpés par la populace depuis que Fantômas eut élaboré un procédé technique révolutionnaire à dupliquer leurs visages. S'ensuit une multitude de gags et quiproquos avant que nos deux héros s'unissent lors d'une cavalcade sans relâche pour appréhender leur rival. Mené sur un rythme sans faille, tant auprès de la fougue expansive de De Funès que des méfaits diaboliques de Fantômas, qui plus est accoutré de gadgets roublards, cette comédie bonnard véhicule un irrésistible charme déjanté. D'autant plus que la présence affable de Jean Marais (étonnement à l'aise dans le genre burlesque !) ainsi que le charme du joli minois de Mylène Demongeot agrémentent le ton gentiment folingue de l'aventure facétieuse. 


Classique de la comédie populaire, Fantômas doit autant de sa douce fantaisie auprès de la complicité pétulante des comédiens que de son scénario calibré. La beauté solaire des paysages provinciaux ainsi que l'architecture gothique du temple de Fantômas louchant vers l'attirail technologique d'un certain James Bond rehaussant l'esprit débridé de cette BD formidablement communicative.  

La chronique de Fantômas se déchaîne: http://brunomatei.blogspot.fr/…/01/fantomas-se-dechaine.html

* Bruno
29.10.12. 3èx



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